Comment rester motivé pour finalement réaliser vos rêves

 
 
République Dominicaine, février 2008

République Dominicaine, février 2008

 

Lorsque Frede était bébé, je travaillais comme caissière dans une banque. Je n’avais qu’en ma possession qu’un diplôme du secondaire et donc, mes options étaient limitées côté carrière. Je détestais mon travail pour plusieurs raisons. Je travaillais du lundi au vendredi, de 10h00 le matin à 14h00 en après-midi. Et pour ces 4 heures, je devais déployer autant d’efforts de préparation que s’il avait fallu que je me déplace pour une journée de 7 ou 8 heures. Et durant ces 4 heures, il y avait souvent une grande file de clients devant mon comptoir, attendant pour se faire servir, et ces derniers ne se gênaient pas pour montrer leur impatience.

Je gagnais peu d’argent et elle passait pratiquement toute dans mes frais de garderie pour Frede. En gros, après avoir payé ma gardienne, et mon essence pour me rendre au travail, il me restait 20$ pour moi à la fin de la semaine. Pas tellement motivant …

Mon patron demandait à ce qu’on serve les clients toujours de plus en plus vite. Parfois, je devais m’occuper de deux ou trois dossiers en même temps ce qui me stressait au plus au point parce que d’abord, j’ai de la difficulté à rester concentrée. Pour y arriver, je dois exécuter une seule tâche à la fois. Ensuite, j’étais consciente que je jouais avec l’argent des gens et donc, je ne voulais pas me tromper. Mais mon patron persistait à me pousser dans le dos.

J’ai occupé cet emploi pendant plus d’un an. Pour une multitude de raisons, toutes plus stupides les unes que les autres, j’ai conservé mon emploi alors que je le détestais au plus haut point. J’étais stressée, malheureuse, je dormais très mal et je faisais même des cauchemars.

Jusqu’au jour où je suis tombée malade. Je suis atteinte de la maladie de Crohn et lorsque je subis un stress trop intense sur une longue période de temps, ma maladie refait surface. À l’époque, elle n’avait pas donné signe de vie pendant plus de 10 ans.

De voir réapparaître ma maladie après tout ce temps, à cause d’un travail que je détestais a été suffisant pour me décider à retourner sur les bancs d’école afin de décrocher un diplôme universitaire.

Par le passé, j’avais tenté quelques entrées à l’université, mais au bout de quelques séances de cours, je rebroussais chemin, pas convaincue que de décrocher un diplôme était ce qu’il fallait que je fasse. Manque de motivation …

Je me souviens avoir laissé mon travail en novembre 2001. En janvier 2002, j’étais assise sur les bancs de l’université, bien décidée cette fois à décrocher mon diplôme. Je me souviens avoir déclaré tout au long de mes études à qui voulait bien l’entendre que je préférerais mourir plutôt que de ne pas me rendre au bout de mon programme …

WOW !!! Fallait que je sois décidée pour faire de telles déclarations !!

En juillet 2004, je complétais mon programme universitaire.

D’après vous, qu’est-ce qui a fait que cette fois-là, de 2002 à 2004, je me suis débattue pour décrocher mon diplôme universitaire, alors que lors de mes essais précédents, j’ai tout laissé tomber ? Qu’est-ce qui a fait que malgré les pleures et les grincements de dents par moment, j’ai poursuivi mon programme ?

Un seul mot : ‘‘ENGAGEMENT’’.

Je me suis donnée une vision de ce qui m’attendait au bout de mon programme universitaire.

Vous savez, l’être humain réagit à deux sensations en particulier. Il réagit à ce qui peut fait mal et à ce qui donne du plaisir. Entre les deux spectres, il se trouve dans une zone de confort dans laquelle il se maintient le plus souvent possible, en recherchant le plaisir et en fuyant ce qui lui fait peur, ce qui représente une menace, ce qui représente quelque chose de désagréable, d’effrayant.

République Dominicaine, 23 février 2008

République Dominicaine, 23 février 2008

Dans mon exemple de retour sur les bancs de l’université, ce qui m’a fait tenir le coup durant les jours où je trouvais le défi difficile à relever, je me souvenais volontairement de mes années comme employée à la banque alors que je détestais mon travail, que je gagnais peu d’argent, que j’étais super stressée, que j’étais malheureuse. Le souvenir était si vif qu’au simple rappel de ces souvenirs, les émotions remontaient en moi. Et je me promettais de ne plus jamais me retrouver dans un état semblable.

Et pour renforcer mon désir de poursuivre mes études, je m’imaginais en train de voyager dans le sud durant nos durs hivers. Je m’accrochais à ces images. Je me voyais les deux pieds dans le sable. Je me voyais en train de me faire bronzer. Je me voyais avoir chaud sous les rayons du soleil des Caraïbes. Et comme en témoigne la photo, mon rêve s’est réalisé.

Sans m’en rendre compte, durant cette période de ma vie, j’ai déclenché en moi les émotions qu’il fallait pour décrocher mon diplôme. J’ai trouvé mes raisons à moi.

Je l’ai fait sans m’en rendre compte et c’est seulement dernièrement que j’ai pris conscience de ce qui m’était arrivé.

Présentement, je suis en train de poursuivre un cours qui traite entre autres des façons de penser pour atteindre le succès. Et dans ce cours, j’ai dû comparer les moments de ma vie où j’ai atteint mes objectifs, et les moments et je les ai pas atteints. Et j’ai découvert tout ce que je viens de vous raconter.

Comme plusieurs personnes m’ont demandé par le passé comment s’y prendre pour rester motivé à atteindre les objectifs que l’on se fixe, je vous propose le même exercice que je viens de compléter dans le cadre de mon cours, et qui consiste en ce qui suit :

  1. Dans un premier temps, listez au moins 100 raisons qui vous inciteraient à poursuivre l’atteinte de votre objectif. Pensez à tout ce que l’atteinte de votre objectif vous donnera comme plaisir. Pensez aussi, mais surtout, aux désagréments que vous subirez dans le futur si vous n’atteignez pas votre objectif. Ces derniers vont vous pousser d’avantage à l’atteinte de votre objectif.

  2. Une fois votre liste complétée, entourez, surlignez, soulignez, coloriez les 10 raisons qui vous parlent le plus. Mettez-les sur une feuille de papier, ou dans un application sur votre téléphone cellulaire et relisez-les chaque matin au réveil, pour ne pas les oublier.

  3. Pensez ensuite à une punition que vous allez vous infliger dans le cas où vous cesseriez de vous battre pour atteindre vos objectif. Ça peut être quelque chose que vous devrez réaliser si vous n’atteignez pas votre objectif et qui vous pue au nez rien qu’à l’idée de le réaliser. Ou ça peut être quelque chose que vous devrez cesser de faire pour un moment et que vous appréciez particulièrement, du genre, pas de télévision pendant un mois.

  4. Finalement, pensez à une récompense que vous pourriez vous faire pour avoir réalisé votre objectif. Pensez à quelque chose qui vous ferait vraiment plaisir. Ça n’a pas besoin d’être dispendieux. Pensez seulement à vos petits plaisirs :-)

 

Conclusion :

C’est bien beau de vous donner des objectifs. Mais si vous ne savez pas exactement pourquoi vous voulez les réaliser, il y a de fortes chances que vous n’y arriviez pas. Ces raisons doivent avoir suffisamment d’emprise sur vous pour vous pousser à vous dépasser jour après jour, même lorsque les difficultés de la vie se présentent sur votre chemin.

 

Hey ! avant de partir ! ;-)

J’espère que vous avez apprécié mon article cette semaine ?!

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